La majorité des Belges préfère travailler plus d’heures pendant une certaine période afin de les récupérer plus tard, montre une enquête d’Acerta. En outre, 40 % des travailleurs épargnent leurs jours de congé pour en profiter l’année suivante.
Le partenaire RH Acerta a organisé une enquête sur la flexibilité du temps de travail auprès de 2.000 travailleurs. Conclusion : pas moins de 70 % préfèrent travailler plus pendant certaines périodes au cours de leur carrière afin de pouvoir adopter un rythme plus calme plus tard. En outre, plus de huit travailleurs sur dix (84 %) préfèrent choisir quand seront prestées ces heures de travail.
En outre, il apparaît que quatre travailleurs sur dix reportent leurs jours de congé à l’année suivante. En moyenne, il s’agit de trois jours. Selon Frederik Anseel, professeur en psychologie organisationnelle de l’université de Gand, il ne s’agit pas d’une conséquence d’une pression augmentée au travail, mais cela sert de tampon mental pour diminuer le stress. Soixante pour cent des patrons sont en effet favorables à l’idée de transférer des jours de congé à l’année suivante.
Anseel fait un rapprochement avec le comportement qu’ont les Belges avec l’épargne en général : « Pourquoi est-ce que tant de Belges placent de l’argent sur un compte épargne au lieu de le mettre dans des investissements avec un meilleur rendement ? », se demande-t-il. « Parce qu’ils veulent garder quelque chose sous le coude au cas où. C’est le même principe avec les jours de congé. En épargnant un certain nombre de jours de congé, vous créez un tampon et cela vous apaise. Vous pouvez en profiter si vous en avez besoin. »